lundi 2 juillet 2007

Risque sur le marché vinicole: il n'y a plus de bouteilles!!!


Selon un article de la Tribune du 28 juin 2007, une pénurie de bouteilles hante les grands producteurs de vins français et européens. En effet, les Verreries de Bourgogne ont assuré qu'il y aurait une pénurie de 60 millions de bouteilles en France, situation grave pour les grands comptes. Selon un responsable d'un grand négociant bordelais, "Le déficit français doit être plus important car on parle d'un manque global de 1,5 milliard de bouteilles sur l'ensemble de l'Europe".

En effet, au cours des dernières années, l'industrie du verre a subi une période de concentration, "due à une baisse des prix que l'on peut qualifier de catastrophique dans certains cas", explique Gérard Desenclos, un ancien commercial du verrier belge la Manufacture de Verre.

Seuls sont restés en lice les groupes capable de fabriquer des quantités considérables pour avoir un effet d'échelle. Ce phénomène de concentration se poursuit. Ainsi, Saverglass (groupe Natexis) et l'espagnol Vidrala, se sont disputés la reprise de la Manufacture du Verre (le groupe espagnol l'a emporté).

Pendant cette concentration, plusieurs fours ont été fermés. Récemment, certaines unités de production ont stoppé, soit pour des problèmes techniques, soit pour des problèmes sociaux (quinze jours de grèves chez Saint-Gobain). En février, Saint-Gobain aurait imposé une augmentation de 10% à 15% de ses prix et avertit ses clients d'une nouvelle salve de hausse des prix, de la même ampleur, pour le premier juillet. L'annonce laisse Gérard Desenclos sceptique. "Chaque fois que Saint-Gobain a annoncé une augmentation de ses prix, cela n'a pas tenu, indique-t-il. Il y a toujours des remises occultes qui réduisent l'impact". Récemment, il fallait compter 11,50 à 12 euros le cent pour une bouteille de bordeaux classique de 400 grammes.



Cependant, si les hausses de prix tiennent, la situation des verriers pourrait changer. On peut tabler sur une hausse de leur cash flow capable de compenser la hausse de leur matière première. Est-ce de nature à stimuler un cycle d'investissement ? Il est trop tôt pour le dire. On constate aujourd'hui un repli sur les marchés locaux. Ainsi, les verriers allemands ne livrent plus sur la France.

Pour plus d'info, c'est par ici...

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