dimanche 23 septembre 2007

Le marché des vins en Norvége

Le marché norvégien est un marché particulièrement dynamique. Au contraire de certains pays comme la France, la consommation a tendance a augmenté. Depuis 10 ans, elle a pratiquement doublé selon la mission économique de Norvège (Source site de la mission économique). Entre 2005 et 2006, le marché du vin en volume a augmenté de 4,1% pour atteindre 6717 milliers de litres, doit 12,5 litre/hab. En 2006, ce marché représente 59% du marchés des vins et spiritueux.

Les acteurs les plus dynamiques sont les argentins et les portugais. Les premiers enregistrent une croissance de leur part de marché dans les segments des vins blancs et des vins rouges avec respectivement 42,6% et 19,7% de hausse entre 2005 et 2006.

La France encore premier fournisseur de la Norvège s’est fait prendre la 1ère place en 2006 par l’Italie pour les vins rouges et par l’Allemagne pour les vins blancs. L’offre française bénéficie d’une bonne image et reste encore trop complexe par rapport à des acteurs plus actifs cités précédemment.

Le marché norvégien est particulier par la structure de son circuit de distribution. Le monopole de la distribution est assuré par Vinmonopolet qui représente 80 % du marché (le circuit CHR représente 15% du marché). Cette situation permet aux importateurs et aux clients d’avoir recours à un seul interlocuteur.

Le marché norvégien est un marché particulièrement attractif car le PIB par habitant y est très élevé. Les consommateurs sont sensibles à l’image de la France et sont attachés aux marques. Le marché est en croissance mais les acteurs sont nombreux (Argentine, Chili, Bulgarie, Allemagne, Autriche, Afrique du Sud, Hongrie…) et la concurrence très agressive.

Pour en savoir plus lisez la fiche de la mission économique de Norvège.

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samedi 22 septembre 2007

Vin Spirit IE sur France Inter: l'interview diffusé le 20 septembre




>>> Du vin et des gros sous sur France Inter

vendredi 21 septembre 2007

Brève: Mondial de Rugby: Heinekein interdit de publicité sur la voie publique



Selon un article de la Tribune du 14 septembre, le tribunal des référés de Paris a déclaré illicite une partie de la campagne publicitaire d'Heineken autour du mondial de rugby, considérant les bannières du brasseur dans les cafés et bars comme une "publicité sur la voie publique". Cette pratique est illégale depuis l'instauration de la loi Evin en 1991. Ce texte limite les possibilités pour les fabricants d'alcool et de tabac de communiquer sur leurs produits.

Malgré les efforts pour satisfaire les autorités hexagonales lors du mondial comme ne vendre que de la bière sans alcool dans les stades, Heinekein a reçu "l'injonction de retirer ce matériel publicitaire dans les 48 heures qui suivent la signification de l'ordonnance, sous astreinte provisoire de 5.000 euros par infraction constatée". Le Tribunal avait été saisi par l'Anpaa (Association nationale de prévention alcoologie et addictologie).

>>> Pour plus d'info, c'est sur par ici
>>> La loi Evin

mercredi 19 septembre 2007

Le développement durable comme nouvel argument de vente pour le vin

On ne dissertera pas ici sur l'émergence des thématiques du développement durable pour se concentrer sur l'exemple frappant des vins australiens et néo zélandais en particulier qui appuient leur stratégies sur ce thème devenu prépondérant.
Pourquoi s'intéresser à ces pays lointains alors qu'en France aussi le vin bio, s'il ne représente encore qu'une faible part de la production(1,4% du vignoble français) fait également parler de lui? Justement parce qu'ils sont éloignés des marchés européens stratégiques pour eux et que cette distance a dans un passé récent été brandie comme menace environnementale. Nous avions consacré un article en juin dernier au guide écolo que le Times avait sorti, recommandant notamment à ses lecteurs anglais d'acheter du vin français plutot que néo zélandais, afin d'éviter l'impact environnemental du transport du vin. Celà avait été pris en compte très sérieusement par les autorités de Nouvelle Zélande qui s'inquiétaient de l'impact que pouvaient avoir de telles recommandations...
Dès lors, les producteurs de vins du Nouveau Monde-à l'exception des pays producteurs de l'Amérique Latine, à notre connaissance- rivalisent d'enquetes et de rapports pour se racheter une conduite écologique! On doit le dernier exemple en date à la Fédération des viticulteurs australiens, qui par une enquete portant sur près de la moitié des viticulteurs australiens, a "prouvé" qu'ils utilisaient des moyens de production respectueux de l'environnement.
Ainsi le réflexe vert gagne les producteurs de vin, avec parfois des paradoxes. En France les conditions climatiques difficiles de cet été ont placé certains producteurs de vins issus de l'agriculture biologique face à un dilemne : renoncer à la certification biologique en usant de produits chimiques ou perdre une partie de la récolte?
Dans la viticulture comme dans d'autres secteurs, le développement durable a pris un poids essentiel, passant du simple argument de façade au critère déterminant des stratégies de développement et de conquete des marchés...

dimanche 9 septembre 2007

Vin Spirit IE sur France Inter!

Vin Spirit IE fera l'objet prochainement d'une des chroniques quotidiennes d'Alexandre Boussageon sur France Inter. Merci à l'équipe de l'émission qui a jugé notre blog intéressant et qui nous a interviewé pour préparer la chronique! Nous vous tiendrons au courant de la date de diffusion de l'émission.
Avec 180 articles depuis novembre 2006 nous avons abordé tous les sujets brulants de l'actualité vitivinicole cette année, de la réforme européenne du marché du vin aux dernières innovations technologiques et marketing, en passant par les cas de lobbying sur le marché. N'hésitez pas à chercher dans les archives!
Vos commentaires sont aussi toujours les bienvenus.