lundi 4 décembre 2006

LE VIN TIENT SON G8 PARTICULIER

Entre le 12 et le 16 novembre, s’est tenu dans la ville de Mendoza (Argentine) ce que l’on pourrait appeler le G8 du monde du vin. Dans le Club des Grandes Capitales du Vin (Great Wine Capitals http://www.greatwinecapitals.com/) se trouvent Melbourne (Australie), Florence (Italie), Napa Valley-San Francisco (États-Unis), Le Cap (Afrique du Sud), Rioja-Bilbao (Espagne), Bordeaux (France) et Oporto (Portugal).

Cette année c’est au tour de Mendoza d’occuper la Présidence du Comité Exécutif jusqu’à Novembre 2007 en la personne de Hector Smud gérant de Promendoza (http://www.promendoza.com/).

Au sein de cette organisation se cotoit autant des villes du vieux monde comme du nouveau. Ceci peut-être le symbole du fait que les régions viticoles rencontrent des difficultés similaires dans le monde.

Ce club a 3 lignes d’action prioritaire :

- Développement du tourisme du vin. Il s’agit de créer des labels touristiques avec le label GWC (comme symbole de qualité) et d’assurer des flux réciproques de touristes entre les villes/région.

- Création d’un Business Network Services. Elaborer une base de données conjointes des fournisseurs et des produits pour mutualiser la connaissance et à moyen therme rentrer dans une économie d’échelle.

- Formation. Création d’un international wine MBA pour former des cadres spécialisés dans l’industrie du vin.

Comme vous pouvez le constater, ce sont des mesures qui paraissent évidentes pour une amélioration de l’industrie du vin. Maintenant allez savoir pourquoi il a été plus facile pour des régions du monde de mettre en oeuvre ces actions que pour les régions viticoles françaises ? Il me semble logique (peut-être pas pour vous ?) de penser que l’archaisme, le manque de partage de la connaissance, l’enfermement des terroirs sur eux-mêmes, la faible initiative privée comme publique et un long etc... (qui vous pouvez compléter) sont en grande mesure la cause de cela.

Dans le monde actuel où la culture du réseau est devenue vitale, les régions viticoles françaises (et pourquoi pas européennes) devraient commencer à travailler ensemble pour pouvoir exploiter tout leur potentiel.

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