Un peu d'histoire...

Ce retour en arrière rappelle l'influence qu'ont les critiques, oenologues et autres "winemakers" dans la construction du gout. Le vin est de moins en moins jugé selon le terroir dont il est issu , et de plus en plus selon des standards liés au bon gout des critiques influents, bien trop souvent anglo-saxons. A titre d'exemple, Robert Parker est sans doute le critique le plus influent depuis 25 ans, à tel point que standardisation du vin et "parkerisation" sont devenus synonymes... Nous reviendrons sur le personnage ainsi que sur d'autres figures éminentes dont les augustes papilles fixent les grandes tendances à venir...
Libellés : lobbying et influence, Marchés étrangers, Vin français
2 commentaires:
Il vaut mieux qu'on oublie Robert Parker. C'est ridicule qu'une homme, qui n'a pas forcement de bon goût, a une telle influence. J'espère que les vignerons français restent fidèles à leurs styles et n'essaient pas de changer leurs vins pour plaire aux américains. Je vis en californie et je connais plein de gens qui refusent d'acheter le vin californien même un grand vin parce qu'ils ne l'aiment pas. Cette dégustation à Paris dont vous parlez n'est qu'un moment éphémère dans le monde du vin. Je suis allée l'autre jour chez mon caviste et les bourgognes rouges sont presque "sold out", parce qu'ils sont les meilleurs et oui le terroir est toujours important. Ce que je vois comme tendance à venir - le "backlash" contre M. Parker.
Je suis tout à fait d'accord. Un seul homme ne devrait pas avoir tant d'influence dans la vente de vins juste en l'appréciant ou non! Et si tout d'un coup, selon lui, seuls les vins californiens seraient bons?? Où va le monde?
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