mercredi 21 février 2007

L'oenotourisme, un marché stratégique

De plus en plus de viticulteurs français s’intéressent à l’oenotourisme et y voit entre autre une solution pour sauver leur exploitation de la crise.

“L’œnotourisme peut représenter entre 15 et 50% des ventes d’une exploitation viticole. Le contact direct avec la clientèle permet de juger du ressenti des consommateurs face à ses vins. On peut aussi par ce moyen lisser ses ventes par correspondance sur l’année en fidélisant ses visiteurs”, explique Yohann Castaing, d’Alcyon consulting, consultant en marketing.

Mais ce ne sont pas les seuls avantages de l’oenotourisme. Cette pratique permet notamment d’éduquer les consommateurs, de faire découvrir ses produits, son savoir-faire, une région et ainsi de fidéliser une clientèle avide de découverte qui deviendra elle-même un relais de communication directe et efficace. L’oenotourisme peut être utilisé comme un arme économique pour étendre le rayonnement et l’influence du vin français dans le monde.

En France, Le marché de l’oenotourisme est estimé à 7 millions de personnes (source Viti-Net) mais son potentiel est encore plus important car la France est la première destination touristique du monde. La France dispose sur ce marché de l’oenotourisme, des atouts qu’elle ne peut qu’exploiter. Bien qu’en crise, le vin français reste le premier vin consommé et exporté au monde. Comment ne pas exploiter ce capital ?

En France c’est l’Alsace qui est la région la plus dynamique en la matière grâce entre autre à une situation géographique favorable. La majorité des grandes régions viticoles (Bordeaux, Val de Loire) se sont lancées dans l’oneotourisme. Pourtant la France reste en retard par rapport à des pays producteurs concurrents comme les Etats-Unis, le Chili, l’Argentine ou l’Afrique du Sud.

Mais l’oenotourisme ne s’improvise pas. Il doit faire l’objet d’un réel investissement et d’une forte implication. Pour accueillir les touristes dans leur exploitations ou domaines, les producteurs doivent faire preuve d’un véritable professionnalisme. En France, comme nous l’avons souligné auparavant, des initiatives ont été prises mais l’effort doit être collectif pour permettre à la France d’être un acteur majeur sur le marché de l’oenotourisme.

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4 commentaires:

Blogger Unknown a dit...

La France reste en retard dans le domaine de l’oneotourisme. Et pourtant, le vin français reste le premier vin consommé et exporté au monde. Comment vouloir que les professionnels s'en inquiètent? Est il vraiment possible que le vin du chili viennent faire de l'ombre au mythe du vin français?

Va'a

7 mars 2007 à 17:13:00 UTC+1  
Blogger Unknown a dit...

La France reste en retard dans le domaine de l’oneotourisme. Et pourtant, le vin français reste le premier vin consommé et exporté au monde. Comment vouloir que les professionnels s'en inquiètent? Est il vraiment possible que le vin du chili viennent faire de l'ombre au mythe du vin français?

Va'a

7 mars 2007 à 17:15:00 UTC+1  
Blogger Vincent Hallade a dit...

Merci pour ce commentaire. Le vin français est encore auréolé d'une image de tradition et de savoir-faire mais ce statut n'est éternel et les producteurs français doivent réussir à intégrer de nouvelles techniques pour faire connaitre leur produit.

11 mars 2007 à 18:59:00 UTC+1  
Blogger André Deyrieux a dit...

En tant que magazine de l'oenotourisme en France (www.winetourisminfrance.com), nous voyons les évolutions qui commencent à se faire dans ce domaine (et nous en publions les témoignages) ; initiatives privées, regroupements, collectivités locales... Et tout ce qui bouge commence à être encourageant. Notre vrai avantage concurrentiel repose sur la mise en valeur de nos patrimoines historiques "viti-culturels" infiniment plus riches que ceux d'autres pays de vignobles.

24 octobre 2007 à 10:03:00 UTC+2  

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